Souhaiter à nos lecteurs ce qu'il y a de mieux est dans l'ordre des choses mais cette année nous prêcherons pour un web plus solidaire, plus généreux et plus innovant, grâce au pouvoir de son imagination et aux talents de tous ses acteurs. Nous espérons que cela permettra de créer une nouvelle dimension sociale qui ne dépende plus des administrations et des politiques pour s'épanouir et trouver, en elle, les forces nécessaires à la marche du progrés et au bonheur de chacun dans le respect de la diversité.
Anju et Ganga
Belle interview d'Mohed Altrad sur Capital pour commencer l'année !
Le métissage des cultures enrichit mon entreprise
"Je me rends dans des collèges et des lycées, à la rencontre de jeunes en difficulté, qui se sentent souvent mis à l’écart. Et c’est vrai qu’il n’est pas évident de réussir quand on est immigré."
Le 20 janvier 1948, Gopal Godse, l'homme qui s'était promis de tuer le mahatma Gandhi, échoue dans sa tentative d'assassinat. Dix jours plus tard, le 30 janvier, son frère Nathuram réussit là où il avait failli... Pour les deux hommes, il s'agit de punir celui qui a accepté la partition de l'Inde et du Pakistan. Soixante ans plus tard, Gopal, vieillard au visage émacié, ne regrette rien. Pour lui, le jour de l'indépendance de l'Inde fut presque une journée de deuil. En ce 15 août 1947, raconte-t-il, la Bharat Mata, cette "Inde-mère" qu'il révérait comme un fils, avec toute sa dévotion de jeune brahmane et sa fureur mystique de nationaliste farouche, venait d'être tragiquement tronquée. Cet épouvantable charcutage géographique et culturel avait amputé l'Inde d'une grande partie de ses provinces, devenues le Pakistan-Oriental et Pakistan-Occidental. Le colonisateur britannique, bien sûr, mais aussi l'ensemble des musulmans, portaient la responsabilité de cette "vivisection", selon les frères Golse. Mais pour eux, le principal coupable était un hindou, d'autant plus criminel qu'il faisait partie des leurs. La haine de Gopal pour Mohandas Karamchand Gandhi, le héros de l'indépendance qui avait défié les Anglais durant plusieurs décennies et que Winston Churchill avait un jour surnommé le "fakir à demi-nu", semble toujours intacte. Richement documentée, cette enquête éclaire d'un jour nouveau un épisode sanglant de l'histoire du sous-continent indien, mettant en évidence son retentissement dans l'Inde et le Pakistan d'aujourd'hui.